(Courbes et images suite 5 ) La distorsion Généralement considérée comme relativement secondaire aujourd'hui [9] , elle était très ennuyeuse à une époque où on photographiait beaucoup les monuments, qui avaient le bon goût de rester tranquilles pendant les poses. Pendant longtemps, on a eu du mal à la réduire autrement qu'en symétrisant les dioptres de part et d'autre du diaphragme C'est le Tessar qui fut le premier objectif asymétrique à être quasiment orthoscopique. La distorsion est une aberration qui n'affecte pas la netteté des images. Elle était généralement négligée dans les objectifs à portrait, et les objectifs à grande ouverture en règle générale. Elle ne devrait pas dépasser 5f/1000 pour passer (à peu près) inaperçue. Impossible à corriger pour toutes les focales d'un objectif à focale variable, elle est aujourd'hui la plaie des objectifs d'appareils numériques. On la corrige dans l'image finale à l'aide d'un logiciel adéquat. Conclusion Voilà, ne déduisez donc pas trop vite qu'un objectif est excellent parce qu'il a des courbes parfaites, ou détestable parce qu'elles ne le sont pas. Regardez donc celles de du grand angulaire Hypergone n°00021, ou celle du Concentric lens n°00170, et ensuite leurs images pour vous en convaincre ! E. B. [9] Voyez les "zooms" des appareils compacts numériques ! Il est en effet impossible de la corriger sur toute l'étendue des focales possibles d'un même objectif. |