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Sur un calcul similaire, Boyer commercialisa vers 1932 le Corail, où ce problème de chromatisme est résolu. Mais la distorsion et la courbure d’image empirent. On a le sentiment que les calculateurs ne parviennent pas à atteindre l’anastigmatisme avec cette formule. Malgré les améliorations, on retrouve les défauts originels de l’objectif de Zinker-Sommer.

 

 

Figure 32  : Corail, Boyer, 1932 [n°252]

Cette formule asymétrique à deux doublets se rapproche par certains côtés  de celle de l’objectif de microscope inventé par J. Lister au début du XIXème siècle  [42] . Cette similitude encouragea certains calculateurs d’objectifs de microscope à se réclamer de l’objectif de Petzval modifié, comme par exemple ceux que J. H. Small de l’American Optical Company propose dans le brevet US 2 520 019, en se référant explicitement aux formules de Repp, Warmisham et Richter, par ailleurs décrites ici, et qui n’ont aucun rapport avec la microscopie.

Néanmoins, l’excellente netteté au centre jointe à la grande ouverture relative conduisit S. Lévy, l’ingénieur calculatrice de la firme Boyer, à recalculer un Corail pour en faire une optique de courte focale destinée à la lecture de la piste optique des « films parlant ».

Dès 1925, A. Warmisham avait montré l’excellent parti que l’on pouvait tirer du dédoublement de la frontale, dans un objectif ouvert à f/1,5 qui conservait par ailleurs le doublet arrière à lentilles indépendantes.

Figure 33 . A. Warmisham, Kapella, 1925 [n°452]



[42] Ce sont deux doublets achromatiques et corrigés de l’aberration sphérique (objectifs de Clairaut), ayant leurs faces planes tournées vers l’objet. Le principe de fonctionnement de ces deux types d’objectifs est d’ailleurs très différent.


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