ConclusionCette courte et disparate dissertation n’avait pour but que d’essayer d’expliciter quelques moyens pour suivre les avatars d’une combinaison optique a travers le temps et les fabricants. Il peut sembler futile de consacrer autant d’énergie à un si mince sujet. Il est vrai, mais quand on a la passion de l’image photographique et de ce qui contribue à l’obtenir, cela ne peut qu’aider à respecter et apprécier ce que le génie humain a produit dans ce domaine. Les amateurs d’optiques anciennes sont souvent curieux de connaître leur origine. Des passionnés connaissent parfaitement des filiations commerciales, et il est étonnant de lire certains sites Internet, véritables références historiques. Mais peu expliquent comment sont nés ces objets, et quelles furent les démarches intellectuelles de leurs concepteurs. L’optique instrumentale est un des rares domaines où il est possible de calculer à peu près tout a priori, mais où la masse de résultats est telle que seule l’intuition de l’ingénieur peut en extraire la « substantifique moelle ». Elle demeure l’un des rares domaines de la technologie où l’art a encore son mot à dire, un peu comme en cuisine et en musique contrapuntique. Pour finir de filer la métaphore, nous dirons qu’il n’est pas indigne d’admirer l’art de Stradivarius, lorsqu’on écoute Menuhin jouer du Mendelssohn ... E. Beltrando Figure 8 ; Un objectif à portrait de Petzval, avec diaphragme à vanne |