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Les objectifs réels et supposés

 



Figure 9 : L. Figuier, Les merveilles de la science : la photographie, Paris, 1869

 

Préambule

Pendant des décennies, l’objectif de Petzval resta inégalé dans son rôle d’optique à grande ouverture, avant d’évoluer petit à petit, pour terminer bien loin de son principe initial. Dans la mesure où il est très difficile d’avoir accès aux données de construction réelles, l’étude des brevets mondiaux, enfin libre d’accès à tout un chacun, fournit des données numériques relativement fiables. L’informatique permet alors, dans une certaine mesure, de se faire une idée des qualités et défauts d’objectifs disparus, ou même jamais construits.

Il est de notoriété que « les brevets sont faux, menteurs, irréalisables et juste destinés à protéger une idée ». Une longue fréquentation de ces textes, et surtout de très nombreux calculs et simulations m’ont démontré le contraire  [18] . Le calcul automatique permet l’analyse mathématique de ces formules en un temps raisonnable, et il devient possible de faire en quelque sorte de la « généalogique technologique ».

Afin de ne pas alourdir exagérément le propos, les données numériques ont été volontairement omises. Pour les mêmes raisons, les analyses se restreignent au domaine de la description narrative  [19] .



[18] Souvent, « l’erreur » consiste en deux chiffres inversés (coquille), ou en quelque donnée manquante ou erronée. Quelques instants de réflexion en viennent à bout, et la simulation numérique confirme la correction.

[19] Pour de plus amples renseignements, veuillez vous référer au site Internet : http://dioptrique.info où toutes ces optiques sont décrites sous le numéro entre crochets.


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