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Les documentations

Il existe deux types de documentations : la publicitaire et la technique, les deux n’étant pas exclusives.

Les documentations appartiennent au monde de l’objet. Elles sont le reflet d’une fabrication, et donc souvent d’une commercialisation. A ce titre elles sont très utiles car elles permettent d’identifier la matérialisation des brevets réellement fabriqués [5] , et aussi des ouverture et angles de champs revendiqués.

Elles ne comportent jamais à ma connaissance de données de construction optique, hors une coupe schématique et / ou de données mesurables, tels le tirage, la positions de points nodaux, des courbes d’aberration (souvent optimistes !) et des données de FTM (habituellement inexploitables), etc. Par contre elles offrent des vues des objectifs eux-même et de leurs montures, voire des images réalisées par leur intermédiaire.

Elles donnent aussi des indications précieuses de chronologie, et une idée des prix pratiqués à leur époque.

Les archives

Il faut pour cela bénéficier d’une chance exceptionnelle. Si l’on excepte le cas unique des archives Zeiss divulguées par les USA après la guerre de 1939-45 [6], seule l’appartenance à une Firme d’Optique permet d’y accéder.

Quand les firmes disparaissent, la plupart du temps ces archives sont détruites lors de l’abandon des locaux, ou parfois vendues à un concurrent plus heureux.

On peut rêver d’avoir physiquement accès aux archives de grandes marques comme Zeiss, Leitz, Voigtländer, Ross, Taylor ou consorts. La visite de tels fonds en compagnie d’un ingénieur tant soit peu pédagogue relèverait du nirvana intellectuel ! Ne rêvons pas ...


[5] Ils ne le sont pas tous, tant s’en faut. Certains sont d’ailleurs complètement faux, et ne conduiraient qu’à des réalisations absurdes.

[6] Un rêve de calculateur serait de posséder un exemplaire de ce dossier (introuvable bien sûr !), même une simple copie.